Fréquenter quelqu’un qui a la phénylcétonurie
Dating someone with phenylketonuria (English below)
Comme aujourd’hui c’est la St-Valentin, c’est avec un grand plaisir que ma conjointe a accepté de livrer son opinion sur la phénylcétonurie et notre relation.
J’ai rencontré Tristan sur un site de rencontres. C’est moi qui lui ai écrit en premier (oui, oui, ça se peut, une fille qui fait les premiers pas 😉 ). Sa manière de se décrire dans son profil avait tout de suite piqué ma curiosité, lui qui se présentait comme quelqu’un de positif, de passionné, d’artistique. Il a aussi tout de suite mentionné qu’il était végétarien, ce qui ne m’a pas empêchée de le contacter, même si j’aime la viande et que je ne prévois pas arrêter complètement d’en manger. Par contre, il m’arrive régulièrement de manger des repas végétariens, et je me suis même présentée à lui comme une végétarienne à temps partiel! 😛
La première fois que j’ai voulu en savoir plus sur son alimentation, je lui ai demandé par messagerie instantanée si ça faisait longtemps qu’il était végétarien. Il a simplement écrit : « Depuis toujours. » J’ai donc demandé si c’était pour des raisons de santé et non pas par choix. Sa réponse? Un simple « oui ». J’ai compris à ce moment-là qu’il ne souhaitait pas élaborer plus que ça par texto, et je me suis dit que j’aurais sûrement l’occasion d’en parler plus avec lui lors de nos rencontres en personne. 🙂
La phénylcétonurie n’est pas un obstacle dans notre petite famille. Nous trouvons toujours le moyen d’adapter nos repas pour que chacun y trouve son compte. Dès le début de nos fréquentations, Tristan m’a cuisiné un excellent repas. Une salade asiatique, des légumes vapeur et pour moi, des crevettes à l’ail. Comme quoi même s’il ne mangeait pas la même chose que moi, il n’avait aucun problème à cuisiner pour les autres.
Il est clair qu’en rencontrant ainsi l’homme de ma vie, le fait qu’il ait une maladie n’aurait jamais pu m’empêcher de tomber amoureuse de lui. Et bien que j’aie pu être légèrement inquiète à l’idée que nos futurs enfants aient la même condition, ça ne m’a pas arrêtée! En gros, peu importe les défis ou les maladies, le jour où on rencontre la bonne personne, plus rien d’autre n’a d’importance.
Bonne fête à tous les amoureux!
Nous allons bientôt fêter nos 9 ans et nous avons maintenant une adorable petite fille qui aura 6 ans dans les prochains jours! Notre maison déborde d’amour et la phénylcétonurie n’a jamais été un frein pour quoi que ce soit. Avez-vous une histoire similaire à raconter? N’hésitez pas à nous en faire part, soit dans les commentaires, dans le clavardage PCU Blogue ci-dessous ou bien sur les réseaux sociaux.
Joyeuse St-Valentin!
Dating someone with phenylketonuria
Since today is Valentine's Day, it is with great pleasure that my partner agreed to share her opinion on phenylketonuria and our relationship.
I met Tristan on a dating site. I contacted him first (yes, girls can make the first move, too 😉 ). His way of describing himself on his profile had immediately piqued my interest. He presented himself as someone positive, passionate, artistic. He also immediately mentioned that he was a vegetarian, which did not stop me from contacting him, even though I like meat and I do not plan to stop eating it altogether. On the other hand, I regularly eat vegetarian meals, and I even introduced myself to him as a part-time vegetarian! 😛
The first time I wanted to know more about his diet, I asked him by instant message if he had been a vegetarian for a long time. He simply wrote, “I’ve always been”. So I asked if it was for health reasons instead of by choice. His answer? A simple « yes ». I understood at that point that he did not want to elaborate more by text messaging, and I knew that we would have the opportunity to talk more about it during our in-person meetings. 🙂
Phenylketonuria is not an obstacle in our little family. We always find ways to adapt our meals so that everyone can find something satisfying. On one of our first dates, Tristan cooked me an excellent meal. Asian salad, steamed vegetables and for me, garlic shrimp. That showed me that even though he did not eat the same thing as me, he had no problem cooking for others.
It is clear that in meeting the man of my dreams, the fact that he has a condition could never have stopped me from falling in love with him. And although I was slightly worried that our future children would have the same condition, it did not stop me! Basically, no matter the challenges or health issues, the day you meet the right person, nothing else matters.
Happy Valentine’s Day to all lovers!
We are about to celebrate our 9th anniversary and we now have an adorable little girl who will be turning 6 in the next few days! Our house is full of love and PKU has never been a hindrance to anything. Do you have a similar story to share? Please share it with us, either in the comments, in the PCU Blogue chat below or on social media.
Happy Valentine’s Day!